Le Canada a assoupli les restrictions politiques pour augmenter les demandes
Le mois dernier, le ministère fédéral de l'Immigration du Canada a publié les dernières règles sur la politique d'immigration, assouplissant certaines restrictions politiques pour améliorer le taux de demandes d'immigration.
Le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Fonction publique du Canada a déclaré que l'ajustement entrerait en vigueur le 1er juin 2018 et profiterait à 75 % des immigrants qui auraient pu être rejetés en raison de réglementations médicales.
Par le passé, selon la loi canadienne sur l’immigration, les candidats à l’immigration pouvaient être rejetés pour des raisons de santé dans trois cas : une menace pour la santé publique au Canada ;
Menaces à la sécurité publique au Canada;
Le demandeur dépensera trop d’argent pour les services médicaux canadiens chaque année.
Le gouvernement canadien a déclaré que cette mesure visait à protéger la santé publique canadienne et à réduire le fardeau qui pèse sur le système médical canadien.
Les personnes souffrant de déficiences physiques et mentales qui affectent la vie normale et le travail, ou celles atteintes de maladies infectieuses, se verront refuser la délivrance de visas.
Mais les règles draconiennes du gouvernement canadien en matière d’immigration sont depuis longtemps controversées.
Selon l’Immigration, les réfugiés et la fonction publique du Canada, environ 1 000 demandes d’immigration permanente et temporaire sont refusées chaque année en raison d’une défaillance physique.
Assouplir les exigences en matière d’examen physique et accepter davantage de candidats.
Afin de défendre les valeurs pluralistes du Canada, le ministère fédéral de l’Immigration a décidé d’assouplir les exigences en matière d’immigration :
1. Augmenter le niveau de charge du système de services médicaux : de $6655 c/an à $19965 c/an ;
2. Exclure certains projets spéciaux du champ d’évaluation afin que davantage de personnes handicapées puissent satisfaire aux normes médicales d’immigration.
À l’avenir, la définition de « services sociaux » sera ajustée dans le projet de loi et « l’éducation spécialisée, les services de soutien personnel, les services de réadaptation sociale et professionnelle » seront supprimés.
Cet ajustement aidera les candidats à l’immigration souffrant de déficiences visuelles et auditives.
Le gouvernement canadien estime que l’aide aux candidats immigrants handicapés est conforme aux valeurs canadiennes et que leurs compétences contribueront au développement économique du Canada.